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VraC

10 juillet 2008

Je m'éveille et vais a la salle de bain. Je lui

Je m'éveille et vais a la salle de bain. Je lui dis que j'ai mes règles, Nue, je me mets debout dans la baignoire vide qui est dirigée Nord Ouest non Sud Est je ne sais plus mais elle est dirigée c'est sur. Du sang coule de mon vagin sur mes jambes le long de mes jambes, deux filets de sang clair. Ils tracent dans la baignoire des rigoles de sang qui se jettent dans le trou d'évacuation. J ai mal au ventre lui dis-je a travers la porte, mal au ventre. J arrive ma Cherie se rendort-il, MAL AU VENTRE. Je me contracte, le sang coule plus fort, le débit s'intensifie et la couleur aussi. Rouge bientôt noirNoir. Je me sens me vider, Je me plie en deux. Je commence à avoir peur. VIENS. Il dort. MON CHERI VIENS. Il dort. Tu dors ? Il dort ? Il dort il dort. J ai mal au ventre.  Le sang noircit et coule toujours le long de mes jambes, dans la baignoire, le trou d'évacuation, j ai JAI JAIMALAUVENTRE, je sens crois mes tripes qui sortent, MON CHERI je pleure, je plaque mes mainspoings sur mon sexe pour interrompre le flot qui se met a jaillir d'entre mes doigts et éclabousse je crie les murs J AI MAL AU VENTRE des jets de sang rayent les murs qui de mon visage sur mes jambes entre mes doigts dans la baignoire le trou d evacuation le mur les murs giclent et partout partout autour de moi je crie. JE CRIE

 
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10 juillet 2008

MIRe -ce qu'il reste d'un Nous-

Personne ne l avait su mais il l avait suivie.

Elle l avait pressenti et souhaite aussi -d'un desir en demi-teinte, de ces desirs qu'on se refuse de formuler trop clairement de peur qu'ils ne deviennent une indomptable réalite - elle l'avait redouté surtout. Mais lui il s'était contenté d agir : il n avait pas pris le temps de douter ni de peser ni de tergiverser.

La porte s'était ouverte sur l'évidence des regards qu'ils avaient échangés tout au long de la journée. Seule la télé était allumée derriere elle, projetant sur les murs et les draps blancs une froide et changeante lumiere et peuplant le silence de la nuit de mots d'une langue confuse.

Entré, il s etait assis a terre et elle aussi, mais au sol et face a lui.
Face a face ils se contemplèrent en silence, les yeux rieurs, intimidés par le culot qui l'avait conduit à lui succéder dans sa chambre d'hotel, là, maintenant, comme ça. Et puis, après un assez long moment, elle avait alors penche la tête sur le coté et dans la continuité de ce premier geste, porté sa main droite a son épaule droite d'ou elle avait lentement fait glissé la bretelle de sa robe, le long de son bras, le long de sa peau -la sentant s'eveiller par des picotements- jusqu'à son coude.
C est au moment ou sa main montait vers son epaule qu il avait a son tour penché sa tete sur sa gauche et, dans la symetrie exacte de ses mouvements à elle, il avait porté sa main a son epaule pour ecarter le replis de sa chemise denudant une parcelle de sa peau qu'il avait sans doute tres pale.
Elle avait alors fait le geste sur sa robe qui n en portait pourtant aucun de déboutonner un seul bouton de la chemise noire qu'elle n avait pas pendant que lui, l'imitant, avait degrafe celui des ses boutons qui etait le plus haut.
Ses doigts a elle deboutonnaient deja un deuxieme bouton de sa chemise a lui sur sa robe a elle et lui defit le deuxieme bouton de sa propre chemise.
Qui finit par s'entrouvrir entierement et cette fois sa peau plus nettement s exhiba a la lueur des reflets dansants de l ecran televise qui eclairerent son corps blanc de bleu a ce moment precis. Puis de jaune. Et de bleu a nouveau, entre les pans noirs de sa chemise.

Dans le silence inexact de la chambre que la tele troublait de mots d une confuse langue, elle avait fait glisser la bretelle gauche sur son epaule et jusqu a son coude alors qu il portait lui aussi sa main a son epaule droite afin de faire glisser jusqu a son coude sa manche droite, decouvrant son epaule. Bleue, jaune, puis bleue, et rouge.
Elle levait sa main droite et la portait lentement a son cou et, inclinant legerement sa tete en arriere, toujours dans le silence inexact de leur regard, elle caressait doucement, comme au ralenti, sa chair, bleue, jaune, bleue, rouge, du bout de ses doigts.
Il en faisait de meme et promenait maladroitement sur son cou cambré dont saillait sa pomme d'Adam ses , - d'autant plus exacerbée qu'y était arrêté un stylet de lumière-, ses doigts de haut en bas puis comme elle il passa ses propores mains sur son propre visage et sur ses propres lèvres, toujours la regardant.

Ils oterent dans la symetrie de leurs gestes lents les habits qui entravaient encore leurs torses et laisserent apparaitre la chair nue et luisante de leurs buste et resterent ainsi..
Sa robe pendait a sa taille. Elles avait a present les seins nus et sa peau y etait marbree et tachetee de pieux vitraux electroluminescents.

Puis elle se dressa et il se dressa. Ayant tendu un bras devant elle, leur main entrèrent en contact et elle promena précautionneusement ses doigts abandonnés le long de son bras jusqu'a son epaule puis inclinant sa trajectoire elle passa sa main ployee et tremblante sur leurs poitrines qui se raidirent et elle guida leurs doigts le long de leur ventre jusqu a leurs hanches et pendant qu'elle faisait glisser sa robe le long de ses jambes son pantalon tomba a ses pieds, enfin leurs dessous giserent au sol.

Les habits epars n osaient plus rien. Les couleurs sautaient toujours d objet en objet et jouaient sur leurs corps nus. Les mots de cette langue confuse bourdonnaient a leurs oreilles, lourde voute celeste. Elle fit un pas en sa direction et put entendre son souffle. Sa poitrine se gonflait comme son sexe a lui, dresse comme un défi.

Elle posa ses mains a plat sur son reflet et y porta ses levres. Elle embrassa son reflet, solitaire, dans sa chambre d'hotel.


viet

 
7 novembre 2007

BALCON

bien evidemment tu m'aurais ecrit un jour comme ca a l'occase d une fete en passant, ton couple ayant été peut-être foutu en l'air mon souvenir te serait revenu au detour d'une photo qui trainait ou parce que tu aurais parlé avec quelqu'un des profs en France et de leur enième grève ou alors tu serais repassé devant le café ou tu repasses pourtant souvent en vélo sur les Grands Boulevards avec une fille ta copine d ailleurs actuelle (dont j'ai oublié le nom merde) et cela aura evoque en toi un souvenir agreable comme a moi rien que d y penser des frissons de souvenir me reviennent ou tu serais retourné dans un ciné sans chauffage voir un film génial auquel je repense trop peu déailleurs à moins qu'une conversation elle même sur ce film t'y eut un jour refait pensé ou alors passage du désir merde je n' ai pas repondu a marine ou encore le studio pres de mon ancienne rue ou nous avons regarde quelques conneries et nous sommes echange un bonbon ou alors rien peut etre n'aurais je jamais eu de tes nouvelles a nouveau ? je suis tombée par hazard sur la photo de nous deux sur ton balcon j adore cette photo. je t embrasse j espere que tu vas bien je vis a Bangkok en couple...

29stick_et_marie3_copie

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